Tendance saison : Un été 2025 chaud mais très orageux
Origine étymologique : Giboulée paraît fait de gibe et d’un suffixe oulée. Or, il y a dans l'ancien français le mot « gibe », qui signifiait charge. On peut en déduire que la giboulée serait une charge de mauvais temps. Au XIVe siècle on disait triboulée. Au XVIe siècle on utilisait le mot « guebelette » : « En mon voyage nous n'avons pas seulement veu la neige, mais nous en avons esté couverts trois heures d'aussi espaisse qu'elle est en France en janvier ; et descendans à la vallée, ce n'a été que pluye ; ces messieurs qui ne voient que la guebelette... (Hist. des amours d'Henri IV, p. 114, dans LACURNE). Le terme de giboulée est exclusivement utilisé en Europe.
Explications météorologiques : Une giboulée est une averse aussi brève que violente qui se produit lors du passage de l'hiver au printemps, principalement aux mois de mars et d'avril, d'où l'expression « giboulées de mars ». Ce phénomène ne doit pas être confondu avec les averses de neige du mois de février. Les giboulées sont dues aux mouvements verticaux de l'air provoqué par le contraste thermique qui intervient à l'arrivée du printemps : la convection. Les basses couches de l'atmosphère se réchauffent, grâce à un soleil plus fringuant, mais l'air froid peut encore débouler puissamment des hautes latitudes. Sous l'effet des courants ascendants, l'air humide et chaud s'élève et, en se condensant, crée des nuages de type cumulonimbus formés de gouttelettes d'eau ou de particules de glace, qui donnent de la pluie, du grésil, de la grêle et quelquefois même de la neige.
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